Dans le cadre de notre tâche d’information, nous publions ci-dessous un article vu sur le web ce jour. La thématique est «l’automobile».
Le titre troublant (Loïc Duval, pilote de la Peugeot 9X8 n°94 : « C’est motivant ») en dit long.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez de ce fait faire confiance aux informations qu’il donne.
Le papier a été divulgué à une date mentionnée 2023-04-16 13:37:00.
Texte source mentionné :
Loïc Duval (Peugeot n°94, 5e des 6 heures de Portimao) : « Dans l’ensemble, le week-end a été un gros pas en avant par rapport à Sebring. Tout n’a pas été parfait, on voit que Toyota et Ferrari sont au-dessus en performance mais on peut se battre avec Porsche et Cadillac. Les deux dernières heures ont ressemblé à de la survie car on a eu des soucis de capteur FIA, ce qui nous a obligés à rouler en mode »défaut », avec moins de puissance. Sans cela, on avait le rythme pour se battre pour la quatrième place.
C’est important pour l’équipe d’avoir les deux voitures au bout. Ça fait plaisir pour les gars, ils se lèvent à pas d’heure, se couchent à pas d’heure, bossent comme des tarés donc à un moment ça fait du bien d’avoir un retour sur investissement. C’est motivant de pouvoir relever la tête après notre contre-performance à Sebring. Il faut continuer. L’écart avec les meilleurs sera dur à combler mais c’est notre objectif donc on va travailler pour ça à Spa et à la séance d’essais prévue à Magny-Cours avant les 24 Heures du Mans. »
« On a fait de gros efforts pour régler nos problèmes de fiabilité et cela a porté ses fruits »
Olivier Jansonnie (directeur technique de Peugeot Sport) : « C’est un pas en avant important. On a fait de gros efforts pour régler nos problèmes de fiabilité et cela a porté ses fruits, même si de nouveaux soucis sont apparus. Avant le départ de la course, on a eu un souci de direction assistée sur la numéro 93, qui a été contrainte de s’élancer depuis la voie des stands et les capteurs de couple, qui sont des pièces règlementaires et obligatoires pour les Hypercar, étaient défaillants sur la numéro 94.
On a dû gérer la fin de course avec des capteurs de secours et avec une stratégie en mode dégradé qui nous force à prendre davantage de marge pour ne pas tomber dans l’illégalité règlementaire. Avoir les deux voitures à l’arrivée est un soulagement. Sur le plan du rythme, on a fait de bonnes séquences avec les deux voitures mais il reste à trouver de la régularité. L’écart avec Toyota est énorme, mais pas seulement pour nous. Tous les autres sont loin et combler cet écart d’ici Le Mans sera compliqué pour tout le monde. »
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