You are currently viewing Revue de presse internet  : Nicolas Prost, le quadra qui n’abdique pas
Revue de presse internet Nicolas Prost le quadra qui 1024x768 1

Revue de presse internet : Nicolas Prost, le quadra qui n’abdique pas

Revue-de-presse-internet-Nicolas-Prost-le-quadra-qui

Un fois de plus, ce blog va vous dévoiler un article qui circule sur internet. Le propos est «l’automobile».

Son titre (Nicolas Prost, le quadra qui n’abdique pas) en dit long.

Sachez que l’éditorialiste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

La fiabilité est donc parfaite en ce qui concerne ce papier.

Le post a été publié à une date mentionnée 2023-04-09 10:08:00.

L’article :

Se battre contre un chrono qui défile, c’est bon, il connaît. Sur une piste, bien sûr, derrière un volant d’une monoplace ou d’une caisse de Grand Tourisme, depuis 20 ans qu’il brûle l’asphalte des circuits mondiaux, Nicolas Prost n’est plus le jeune premier qui débutait, en 2003, sa carrière en Formule Campus. Non, cette année plus que les autres, et c’est presque une Lapalissade, il se bat aussi contre l’horloge…

Se battre contre un chrono qui défile, c’est bon, il connaît. Sur une piste, bien sûr, derrière un volant d’une monoplace ou d’une caisse de Grand Tourisme, depuis 20 ans qu’il brûle l’asphalte des circuits mondiaux, Nicolas Prost n’est plus le jeune premier qui débutait, en 2003, sa carrière en Formule Campus. Non, cette année plus que les autres, et c’est presque une Lapalissade, il se bat aussi contre l’horloge biologique pour rester compétitif, alors que ce papa de deux jeunes enfants fêtera dans quelques mois ses 42 ans.

Et dans sa tête, alors qu’il était encore en train de régler les derniers détails aux côtés des ingénieurs pour débriefer son 7e temps qualificatif signé ce matin du 9 avril sur le circuit de Nogaro, ça a cogité sévère. Devait-il remettre la combi de chauffe pour aller chercher un titre en GT4 ou s’arrêter là ? « J’ai gagné plus de 20 courses ces deux dernières années, j’ai eu deux titres en monoplace, liste-t-il. Donc, je ne dois pas trop vieillir quand même. Mais c’est sûr que mes belles années sont plus derrière moi. »

D’Alpine à Porsche

Ce dimanche pascal, sur la boucle de 3,6 kilomètres du mythique tracé de Paul-Armagnac, Nicolas Prost n’est pas venu faire de la figuration. « C’est plutôt un bon chrono [1:32.008, à 9/100e du premier temps, NDLR]. On a reçu la voiture il n’y a pas longtemps. En plus, ce ne sont pas vraiment des voitures de qualif mais d’avantage des voitures de course. La qualif a été mouvementée. Le drapeau rouge est arrivé quand j’étais dans un tour rapide et, après, je me suis retrouvé bloqué dans le trafic. Au final, je suis plutôt content. »

Nicolas Prost est passé de l’Alpine A110 à la Porsche 718 Cayman.


Nicolas Prost est passé de l’Alpine A110 à la Porsche 718 Cayman.

G. P.-B. / Sud Ouest

D’autant plus que le quadra n’a pas hésité à bousculer ses (vieilles) habitudes en s’engageant, cette saison, avec un tout nouveau bolide, typé GT4, une Porsche 718 Cayman. Au revoir l’Alpine 110 qu’il a conduite jusqu’au vice titre de champion de France de la catégorie trois années de rang, place au bon gros moteur de la marque allemande. Elle devrait, d’ici à la fin de saison, lui permettre de rivaliser avec les Audi, Toyota et autres Aston Martin qui lui en ont fait voir de toutes couleurs lors de l’ultime manche 2022 qui se courait sur le circuit varois de Paul-Ricard.

« C’est très rare que mon père vienne sur les courses quand il n’a rien à y faire, mais il était sur la dernière manche à Paul-Ricard. Ça lui aurait vraiment fait plaisir de me voir gagner »

« Je sors de trois saisons frustrantes ! La dernière a été belle, même s’il n’y a pas eu le titre. Le sacre en GT4 est l’objectif annoncé, martèle-t-il. Avec Alpine, on a eu deux-trois soucis de fiabilité. C’est une voiture qui est assez spécifique et qui, notamment sur la dernière course au Ricard, a toujours été compliquée. Il y avait peut-être une petite lassitude avec Alpine. C’est un semi-échec, parce que j’étais venu pour gagner le championnat. »

Sous les yeux du père

Toujours engagé au sein du team CMR, entouré de ses compères pilotes de toujours comme Rudy Servol (10e temps qualificatif), Nicolas Prost lance donc sa saison à l’occasion des Coupes de Pâques gersoises. Sa dernière ? « Je ne sais pas… Oui et non. C’est ma 20e année en sport automobile. Des questions peuvent se poser, mais ma motivation reste intacte, assure le pilote. Après, je m’entretiens. La seule chose qui me motive encore à être là, c’est de gagner. Le jour où je ne serai plus compétitif ou en position de gagner, j’arrêterai. »

Et le challenge de remporter un dernier titre sous les yeux de son quadruple champion du monde F1 de père serait la cerise sur le gâteau, comme il aurait pu le faire en 2022. « C’est très rare qu’il vienne sur les courses quand il n’a rien à y faire, mais il était là l’année dernière sur la dernière manche à Paul-Ricard. Ça lui aurait vraiment fait plaisir de me voir gagner. Là où on se rapproche, c’est qu’on se met énormément de pression. Comme lui, si je dois arrêter un jour, c’est parce que j’en aurai marre de me mettre la pression. » Et, clairement, le drapeau à damier sur sa carrière n’est pas encore sorti.

Ouvrages sur le même propos:

À travers l’Inde en automobile/56,Le livre . Ouvrage de référence.

L’Automobile enchantée,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Comme quoi la planète Mars est habitée/01,(la couverture) .

Sociologie de l’automobile,Ouvrage .