Relecture de l’article : La sobriété énergétique, l’autre compétition entre supercalculateurs

Voici le principal d’un « papier journalistique » que notre équipe vient de repérer sur internet. Le sujet va ouvertement vous séduire. Car la thématique est « l’automobile ».

Son titre séduisant (La sobriété énergétique, l’autre compétition entre supercalculateurs) parle de lui-même.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu pour d’autres textes qu’il a publiés sur le web.

Cet éditorial peut donc être pris au sérieux.

Sachez que la date de parution est 2023-09-10 22:34:00.

Plus ils sont puissants, plus les superordinateurs consomment de l’énergie. A l’heure de la sobriété, la prolifération de ces mastodontes de l’informatique semble anachronique. Haute performance et basse consommation sont-elles nécessairement antinomiques ?

Dans la bataille mondiale des supercalculateurs, c’est à celui qui sera le moins énergivore. La course au « HPC vert » (pour High Performance Computing, ou calcul haute performance) fait rage. A juin 2023, d’après le classement international Green500, c’est le supercalculateur américain Henri, de facture chinoise (par Lenovo) mais avec des puces américaines (Nvidia et Intel), qui est le plus économe en énergie avec 65,40 gigaflops par watt (Gflops/W). Installé au Flatiron Institute de New York, il émet tout de même des dizaines de tonnes de CO2 par jour !

Or, il peut sembler paradoxal de contribuer au dérèglement climatique lorsque vous calculez en une fraction de seconde sur une seule puce graphique Nvidia – avec son modèle d’apprentissage automatique FourCastNet – les prévisions sur sept jours voire sur vingt jours des phénomènes météorologiques les plus extrêmes.

Rendement énergétique

En troisième position mondiale des superordinateurs « super-green » figure le français Adastra, installé et inauguré en mai 2023 à Montpellier au Centre informatique national de l’enseignement supérieur (Cines-Genci). Son efficacité énergétique est de 58 Gflops/W, grâce à ses technologies américaines : supercalculateur HPE Cray et processeurs AMD.

Laurent Crouzet, chef du département infrastructures et services numériques au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche français, explique qu’Adastra a coûté 30 millions d’euros. Le groupe informatique français Eviden (ex-Atos) arrive, lui, en dixième position du Green500 avec son BullSequana doté de superpuces américaines Intel et Nvidia.

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Pour expliquer son rendement énergétique de 41,4 Gflops/W, Eviden a sa propre solution de refroidissement, le « direct liquid cooling », qui minimise la consommation énergétique globale d’un système en utilisant de l’eau chaude jusqu’à 40 °C. « Cela permet un refroidissement naturel, car il n’y a plus besoin de climatiseurs, alors que la majeure partie des solutions proposées par la concurrence exige que l’entrée soit à 32 °C au maximum, ce qui nécessite des refroidisseurs », explique Eviden.

Par ailleurs, Eviden a participé, au printemps – avec d’autres investisseurs (le britannique ARM, l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, plan France 2030 et d’autres à venir) –, à la levée de fonds de la start-up française SiPearl. Son fondateur, Philippe Notton, a annoncé qu’elle présentera « courant 2024 » Rhea, le premier microprocesseur HPC européen économe en énergie. C’est le géant mondial taïwanais TSMC qui le fabriquera en volume.

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