Le PDG de Jaguar Land Rover (JLR), Adrian Mardell, a vivement salué la nouvelle selon laquelle la société mère Tata construira une usine de batteries de véhicules électriques au Royaume-Uni.
S’exprimant lors du dernier briefing financier de l’entreprise (où il a annoncé une augmentation drastique des revenus et des bénéfices), Mardell a suggéré que la confirmation tant attendue d’un approvisionnement local en batteries serait essentielle pour l’ensemble de l’industrie automobile britannique, plutôt que pour JLR lui-même.
« Cela contribuera à construire une réponse de cellule de batterie stable et sécurisée à des coûts compétitifs et nous permettra de réaliser notre vision stratégique d’une gamme entièrement électrique de véhicules électrifiés britanniques d’ici 2030 », a-t-il déclaré, sur l’impact direct de la nouvelle sur JLR.
Il a ajouté : « Cette nouvelle est fondamentale pour un écosystème de véhicules électriques au Royaume-Uni, pas seulement pour JLR mais pour l’industrie automobile au Royaume-Uni. Je suis ravi de la nouvelle. »
Comme annoncé la semaine dernière, dans le cadre d’un investissement totalisant plus de 4 milliards de livres sterling, le géant indien de l’industrie établira une production locale de batteries en vue de commencer à approvisionner les « clients phares » – initialement nommés JLR et Tata Motors – dès 2026.
L’usine de Tata aura une capacité de 40 GWh, supérieure aux 38 GWh prévus pour l’usine de batteries d’Envision à côté de l’usine de Nissan à Sunderland. L’Institut Faraday prévoit que le Royaume-Uni aura besoin d’un total de 100 GWh de capacité locale d’ici 2030 pour satisfaire la demande de production de véhicules électriques, qui passera à 200 GWh d’ici 2040.
Faisant l’annonce la semaine dernière, le président de Tata Sons, N Chandrasekaran, a déclaré : « Je suis ravi d’annoncer que le groupe Tata va mettre en place l’une des plus grandes usines de fabrication de cellules de batterie d’Europe au Royaume-Uni. l’hôtellerie, l’acier, la chimie et l’automobile.
L’entreprise n’a pas encore confirmé officiellement si l’usine sera située à Bridgewater dans le Somerset – un emplacement historiquement lié aux plans d’usine de batteries de divers constructeurs automobiles, dont Tesla, Rivian et JLR lui-même.
Tata produira « des cellules et des packs de batteries durables pour une variété d’applications dans les secteurs de la mobilité et de l’énergie », après une phase de montée en puissance « rapide » au cours de laquelle l’usine sera construite et commencera ses opérations d’ici trois ans.
Tata prévoit également de « maximiser son mix d’énergies renouvelables » dans l’usine de batteries, visant à terme une énergie 100 % « propre ». Un élément central de ses ambitions en matière de durabilité sera le recyclage des batteries en interne, visant à créer un « écosystème d’économie réellement circulaire » en récupérant les matières premières pour les réutiliser dans de nouvelles batteries.