Sur cette publication, un tout nouvel éditorial qui va parfaire notre revue de presse sur « l’automobile ».
Son titre (Marc Ouayoun : « Les marques ayant une forte notoriété ont toutes une histoire écrite en sport automobile ») est parlant.
Le journaliste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
La crédibilité est en conséquence substantielle concernant cet éditorial.
La date d’édition est 2023-09-17 02:44:00.
Texte :
Merci pour la proposition de vivre la Parade des Pilotes de l’intérieur !
C’est l’occasion de faire connaissance, entre passionnés.
Alors justement, parlez-nous de vous ! À quel moment l’automobile est-elle entrée dans votre vie ?
Très jeune ! Bien que je ne sois pas issu d’une famille férue d’automobile, à partir de 11/12 ans, comme beaucoup de garçons de ma génération, j’ai commencé à m’intéresser aux voitures. Le déclic, ça a été un magazine que mon père m’a ramené d’un voyage, un hors-série de L’Automobile Magazine sur toutes les voitures du monde. La Ferrari Testarossa était en couverture, ce qui doit nous ramener au début des années 1980, je dirais 1984. J’ai parcouru ce magazine en long, en large et en travers, appris tous les modèles, regardé ce qui se faisait dans le monde… Déjà, je m’intéressais à ce qui se passait du côté du Paris-Dakar, des 24 Heures du Mans, etc. Les Porsche 956 sont les premières voitures de course m’ayant marqué. Cela s’est fait ainsi, avec une vraie fascination pour la marque Porsche au début. Mon père étant franco-allemand, j’ai baigné dans une culture germanophone. Lignes, ingénierie, etc., j’avais une attirance particulière pour les voitures allemandes, la 911 Turbo et surtout la 959 qui a été pour moi une auto très marquante que j’ai trouvée absolument incroyable. Je me souviens du jour où le concept 959 a été présenté au Salon de l’auto dans sa couleur blanc nacré, avec ses lignes ultramodernes synonymes de motorsport, de passion, d’intemporalité et de qualité. Je me suis passionné pour l’industrie automobile à ce moment-là.
C’est donc Porsche le vrai déclencheur…
Oui, vraiment. Je travaille pour Audi aujourd’hui et en suis ravi, mais j’ai un petit historique chez Porsche. En y entrant (en 2006 en qualité de directeur des ventes. Ndlr), j’ai réalisé un rêve d’enfant. Gamin, j’allais toujours au Salon de l’auto, et une année, un responsable de Sonauto, me voyant les yeux grands ouverts, m’a permis de pénétrer sur le stand. Il m’a confié essayer de faire entrer tous les gosses qui rêvaient de la marque, car Porsche a toujours été associé aux rêves d’enfant. C’est toujours leur positionnement. J’avais 13 ans et suis reparti avec des brochures plein les bras. Cette personne était François Fournier avec qui je suis toujours en contact ! À cet âge-là, je voulais faire de l’automobile mon métier et je l’ai confessé au brevet des collèges dans une dissertation. Ça m’a motivé pour bien travailler au lycée, faire une bonne prépa, puis une école de commerce à Lyon avant de débuter dans le monde automobile. J’aurais aimé commencer chez Porsche à la fin de mes études, mais c’était en 1995 et la firme était alors en grandes difficultés. Je suis entré chez Mercedes, autre marque de Stuttgart, où j’ai pu réaliser un super parcours qui m’a permis de mettre le pied à l’étrier dans un premier temps, de rencontrer pas mal de monde, de travailler sur plein de problématiques à une période où Mercedes lançait beaucoup de produits. D’abord en France, puis je suis parti trois ans en Angleterre œuvrer au sein d’un groupe de travail européen pour la relation client. De retour en France, le
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